La vie dans la ferme laitière
Notre travail à la ferme continue, avec ses hauts et ses bas. Il y a de plus en plus de veaux qui naissent, donc à nourrir, donc plus de mères à traire. En plus de problèmes quotidiens comme des pannes de pompes ou de voiture, l’ambiance est parfois tendue. Notre chef, Jevon est travailleur, mais son jeune age (21 ans), son manque d’organisation (il est plus bordélique que Yann !) font que pleins de problèmes s’accumulent et on voit de nombreuses vaches et veaux se blesser, tomber malade ou mourir. Certaines ont une infection dans les pis appelée mastitis qui rend le lait invendable et surtout qui détruit les mamelles, une épidémie de diarrhée a emporté une quinzaine de veaux et beaucoup de jeunes génisses, assez nerveuses, glissent sur le ciment et s’abîment la colonne vertébrale.
Notre quantité de travail a augmenté considérablement et nos journées sont passées de 11h de travail par jour à 15h (sans augmentation de salaire). La fatigue s’accumulant, on a commencé à déprimer, on avait plus de temps pour nous ! On s’est plaint auprès de Jevon (en menaçant de plaquer le job !). Il a donc réduit notre charge de travail et on travaille un peu moins mais on a le temps de souffler dans la journée
.
Nous profitons de nos week-ends pour visiter les environs et on a aussi pu aller (enfin !) faire du ski à Queenstown. La côte sud est magnifique et voir les montagnes enneigées du Fiordland plonger dans l’océan est un spectacle magnifique.
C’est dommage qu’il fasse un peu froid et pluvieux car cette région est splendide et désertée par les touristes qui restent à Queenstown. Je pense que l’on la visitera durant l’été lors de notre prochain séjour en Nouvelle-Zélande… (Qui sait ?)
On est désolé pour les films qui se font assez rares. On sait que vous les préférez a ces textes long à lire (désolé Seb, je sais que c’est dur pour toi !). On en prépare mais il faut du temps pour les monter et les mettre en ligne.
Gros bisous a tous.